Le hip-hop met l’emphase sur les joies et les défis vécus par de nombreux Noirs aux États-Unis et partout dans le monde.
Dans les années 1970, les jeunes Noirs des villes avaient des options limitées pour exprimer leurs émotions, leurs voix et leurs talents, alors ils en ont inventé de nouvelles. La musique est devenue leur exutoire et les fêtes de blocs, des lieux sécuritaires. Leur créativité a donné naissance au hip-hop.
Aujourd’hui, le hip-hop est une culture qui se perpétue en donnant une voix à la génération émergente. Le hip-hop, avec son art, ses danses et le style de musique le plus en vogue aux États-Unis, met l’emphase sur les joies et les défis vécus par de nombreux Noirs aux États-Unis et partout dans le monde.
Les artistes noirs ont commencé à créer une musique qui parlait des émotions universelles, comme l’amour, la tristesse et la joie, avec un style et un son propres à la culture noire.
Dans les années 1950 et 1960, les stations de radio, les producteurs et les studios d’enregistrement n’avaient pas dans l’optique de présenter de la « musique noire » à des publics blancs.
Alors, les entrepreneurs noirs ont mis sur pied leurs propres compagnies pour faire jouer les nouvelles tonalités sur les ondes. Ils ont produit des chansons qui parlaient des émotions universelles comme l’amour, la tristesse et la joie, avec un style et un son propres à la culture noire. Ils ont cultivé le talent noir et ont élaboré un style novateur. La « musique noire » est devenue tellement populaire auprès de nombreux auditoires que des entrepreneurs noirs comme Berry Gordy, fondateur de Motown Records, l’ont simplement appelé « musique pop ». De nos jours, la musique produite par des Noirs, anciennement exclue de la radio, est diffusée à des millions d’auditeurs chaque jour.
La musique a longtemps été la pierre angulaire du combat des Noirs pour l’égalité raciale.
La musique a longtemps été la pierre angulaire du combat des Noirs pour l’égalité raciale. Des hymnes d’esclaves aux marches des droits civiques, jusqu’aux récentes manifestations de Black Lives Matter, les musiciens noirs ont utilisés la musique comme une façon de s’imposer à travers le bruit ambiant pour que leurs revendications soient entendues.
Des artistes comme Kamasi Washington, Janelle Monáe et Kendrick Lamar dénoncent le racisme et l’injustice sociale, tout en promouvant l’émancipation noire, et en mettant en musique l’émotion, la colère et la réalité des Noirs. Leur musique et la musique de nombreux autres, est une arme de combat pour l’égalité raciale. Elle remet en question un système inéquitable et frappe avec une puissance qui demande une réponse.